Marquer son passage

Où que nous nous promenions, il n’est pas rare de tomber sur des marques qui signalent la présence de l’homme ou tout au moins son passage.

Qui n’a pas un jour ou l’autre mis une petite pierre sur un cairn le long d’un chemin… comme ici en allant au château de Wegelnbourg…

 

Pourtant un cairn a normalement une fonction bien précise: baliser un sentier, repérer un point particulier…etc… Mais qu’est ce qui pousse les promeneurs à marquer leur passage ?

 

Le Donon en est un exemple extrême                      avec des roches gravées                   tout autour du monument.

 

 

Pourquoi laisser une trace indélébile dans la pierre ? Est-ce pour avoir une sorte de vie éternelle ? La pierre était là avant nous et sera encore là bien après nous …                                   Le Guirbaden est aussi touché par cette maladie du souvenir …cette forme d’éternité !

 

 

On vient de loin et on veut le faire savoir… On vient de loin, mais à présent une petite partie de nous restera là, gravée à jamais….

 

 

 

 

Des initiales… que seuls les initiés comprendront…

 

 

 

Le souvenir tragique de la mort qui frappe celui qui a fait un pari fou et qui est tombé en escaladant le donjon…

 

 

Les pierres parlent, les pierres se souviennent… un date, un nom, un dessin… un chevalier

 

 

 

Ce lieu chargé d’histoire a dû inspirer un promeneur qui a dessiné un chevalier avec de la cendre.

 

D’autres châteaux sont aussi victimes                   du besoin d’expression                                   de certains promeneurs…                                   comme ici au Falkenstein.

 

 

 

Dans la plupart des pays, « dessiner » un ou plusieurs graffitis sur une propriété sans le consentement de son propriétaire est considéré comme du vandalisme, lequel est punissable par la loi…

Nous  sommes pour la liberté d’expression certes, mais de grâce préservez le lieu qui est un lieu chargé d’histoire. Le château de Guirbaden est classé monument historique depuis 1898.

 

 

A la craie, les dégâts sont moindres et la première pluie effacera le tout.

 

oui mais c’est éphémère me direz-vous… est-ce grave ? L’Homme n’est que  poussière et retournera à la poussière comme écrit dans le livre de la Genèse…

Des marques éphémères du passage humain… qui font plaisir et qui réjouissent…

 

 Le land art peut être une bonne alternative…

De la création éphémère pour celui qui se promènera par ici avant sa fatale destruction…     C’est attirer la curiosité du promeneur qui sera heureux de partager une petit moment de bonheur simple signé d’un  créateur qui restera à jamais totalement inconnu… C’est un partage gratuit qui tombera dans l’oubli, sauf si un photographe l’immortalisera…

 

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